APPLICATION DE MODÈLES DE RETARD AUTORÉGRESSIF ÉCHELONNÉ POUR L'ÉVALUATION DE LA PRODUCTIVITÉ DES RECETTES FISCALES ET DE LA RÉFORME DE L'ADMINISTRATION FISCALE AU MALAWI

Auteurs: Isaac Yamikani Chilima

ISSN : 2709-8575
Affiliations : Professeur adjoint d'économie et de commerce et titulaire de la chaire d'économie, School of Business and Leadership, Colorado Christian University
Source:  Revue fiscale multidisciplinaire africaine, 2023 Numéro 1, p. 170–197 
https://doi.org/10.47348/AMTJ/V3/i1a9 

Résumé

Cette analyse démontre l'application des modèles de retard autorégressif échelonné (ARDL) pour évaluer la performance des recettes fiscales à la fois à court et à long terme, ainsi que la manière d'incorporer des variables muettes pour évaluer les changements à la suite d'une réforme populaire semi-autonome de l'administration fiscale. Pour mesurer la performance, nous avons estimé l'élasticité de l'impôt, définie comme la variation en pourcentage des recettes fiscales en réponse à la variation en pourcentage de l'assiette fiscale. En utilisant des données de 1979 à 2017 provenant de rapports économiques annuels et de l'ensemble de données sur les recettes publiques de l'Université des Nations Unies, les résultats montrent que l'impôt sur le revenu des personnes physiques est le plus productif parmi les impôts directs, tandis que la TVA est le plus productif parmi les impôts indirects. Toutefois, les estimations des droits de douane inférieures aux prévisions témoignent de problèmes profondément enracinés, nécessitant une intervention urgente pour lutter contre l'évasion fiscale, la fraude et la corruption. Dans l'ensemble, les estimations suggèrent également que la productivité des recettes fiscales s'est améliorée à la suite de la réforme fiscale, bien que l'étude n'ait pas pu attribuer entièrement cette amélioration à la réforme elle-même.

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