Auteurs: Ahouidji Tanguy Agbokpanzo*, Symphorien Zogbasse†, Prince Kuessi Houssou‡, Jonhson Lazare Amèdjiko Houessou§, Alastaire Sèna Alinsato

ISSN : 2709-8575

Affiliations : * Université d’Abomey-Calavi (UAC), Laboratoire d’Economie Publique (LEP), † Université d’Abomey-Calavi (UAC) Laboratoire d’Economie Publique (LEP), ‡ Université d’Abomey-Calavi (UAC), Laboratoire d’Economie Publique, § Laboratoire d’Economie Publique (LEP), ¶ Université d’Abomey-Calavi (UAC), Laboratoire d’Economie Publique (LEP).

Source: Revue fiscale multidisciplinaire africaine, 2024 Numéro 1, p. 227–248

https://doi.org/10.47348/AMTJ/V4/i1a12

Abstrait

Le présent article examine la validité de la théorie de l’équivalence Ricardienne au Bénin sur la période 1980 à 2020. L’étude utilise une série chronologique à

l’aide du m odèle de Régressions à Longues Mémoires Autorégressives (ARDL). Les résultats montrent que le financement par le déficit budgétaire a un effet positif sur la consommation des ménages dans le court terme et un effet négatif dans le long terme. D’autre part, le financement par le déficit budgétaire a un effet positif sur le produit intérieur brut dans le court terme et est sans effet significatif sur le long terme. Ces résultats suggèrent que le financement par déficit budgétaire a des effets différents à court et à long terme sur le bien-être économique au Bénin. Par conséquent, les décideurs politiques devraient envisager des stratégies complémentaires pour soutenir la croissance économique à long terme et assurer la durabilité des politiques budgétaires.