Auteurs: Jeffrey Owen, Bernd Schlenther
ISSN :
2709-8575
Affiliations :
Global Tax Policy Center (GTPC) de l'Institut de droit fiscal autrichien et international de l'Université d'économie et de commerce de Vienne (WU) ; Expert indépendant et conférencier extraordinaire à l'Institut Fiscal Africain (ATI) de l'Université de Pretoria (UP)
La source:
Revue fiscale multidisciplinaire africaine, 2022 Numéro 1, p. 1-22
https://doi.org/10.47348/AMTJ/V2/i1a1
Résumé
Un grand nombre d’administrations fiscales en Afrique subsaharienne ont renforcé leur efficacité en adoptant des systèmes de déclaration et paiement des impôts en ligne. Cependant, l’adoption des technologies pour l’automatisation de l’administration fiscale est manifestement lente par rapport au rythme d’adoption dans les pays développés. Afin que les efforts des pays africains de pourvoir mobiliser les ressources intérieures soient réussis, l’automatisation des processus de base est fondamentale ainsi que l’adoption des normes applicables en matière de coopération internationale, l’amélioration de la qualité des données et la promotion de la décentralisation fiscale. Cet article démontre que bien que des progrès considérables aient été réalisés en matière d’automatisation, les évaluations TADAT (outil diagnostique d'évaluation de l'administration fiscale) décèlent encore des lacunes rencontrées par l’administration fiscale par rapport à la gestion des risques de conformité, l’analyse statistique, l’analyse des données en masse, et la qualité des données. Les progrès réalisés en matière d’automatisation risquent d’être éventuellement annulés comme en témoignent la stagnation du ratio impôt / produit intérieur brut si l’on n’atténue pas ces risques et si l’on ne saisit pas les opportunités offertes par les instruments tels que les normes d’échange de renseignements. Par conséquent, les administrations fiscales africaines ont besoin d’une feuille de route numérique et d’un certain nombre de paramètres pour mesurer leur progrès en matière d’automatisation.